Les contes d’Aucelaire, Tome 1 : Au sorbier des oiseleurs – Jo Ann Von Haff

Prix :  13€ (Papier), 5.99€ (Numérique)
Edition :  Infinity (MxM Bookmark)
Collection : Onirique
Date de sortie : 25/04/2018
Service-presse via NetGalley

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs…

Venez déguster un thé et des pâtisseries au Sorbier des Oiseleurs, l’endroit le plus prisé, et sûrement le plus magique, de tout Aucelaire…

Vous y ferez la connaissance de Ginie, une jeune femme brimée par les convictions religieuses d’une mère abusive et qui n’a connu l’amour qu’à travers les romans qu’elle lit en cachette au cœur de la forêt.

Vous y rencontrerez Tito, un bel Andalou mystérieux, de passage, même s’il semble être un habitué de la cité.

Vous assisterez à leur rencontre et à la naissance de leur amour… un amour rendu impossible par bien plus que la distance qui les sépare.

Mais surtout, en ouvrant ce livre, vous plongerez dans le premier conte d’Aucelaire de Jo Ann von Haff, un conte qui vous emportera dans un monde unique, entre imaginaire et fantastique, saupoudré de mystère et de romance.

Une fois n’est pas coutume, j’ai d’abord flashé sur le titre de ce livre plutôt que sur le résumé/la couverture. Je le trouvais frais et gourmand et sa classification « onirique » m’a donné envie d’en savoir plus et surtout, de le lire !

Tout d’abord, et c’est bon à savoir, il s’agit d’un roman plutôt court, en quelques heures, l’affaire est dans le sac ! Mais il semblerait que ce soit aussi une saga, à suivre donc.

Le coup de foudre Tito/Ginie est mignon mais ils tombent vachement vite amoureux ! Les chapitres sont en fait les dates des événements et en quelques jours, les voilà déjà bien amoureux… Pourquoi pas, hein ! Mais moi-même étant un coeur d’artichaut j’ai du mal à croire à l’insta-love qui dure.

J’ai trouvé que ce premier tome n’était qu’une mise en bouche un peu superficielle à l’univers qu’il aurait été intéressant de plus développer et d’exploiter. Pour un premier tome, je suis assez déçue de l’histoire. Nous avons le point de vue de Ginie puis celui de Tito. Mais les détails surnaturels sont évoqués à la chaîne surtout vers la fin et surtout concernant les explications sur ce que Ginie a trouvé et découvert. C’est un peu dommage de réserver les explications intéressantes seulement sur la fin. 

Ce premier tome pourrait donc se découper en deux parties plutôt distinctes l’une de l’autre. La première traite du quotidien de Ginie, de sa mère bigote à souhait, de son affreuse patronne sans coeur, son refuge (le Sorbier des Oiseleurs) et enfin, sa rencontre/son coup de foudre avec Tito. La deuxième partie a bien plus d’action, les détails surnaturels qui nous faisaient comprendre que les résidentes du couvent ne sont pas si humaines que ça sont multipliés. Mais j’ai eu du mal à être vraiment transportée dans l’univers fantastique caché décrit par l’auteur.

Cependant, j’ai vraiment aimé les pauses gourmandes de Ginie, si le Sorbier des Oiseleurs existait vraiment, j’y ferais un petit tour sans hésiter !

Ensuite, je me pose une question. Sur quoi/sur qui le tome suivant portera ? En effet, la fin est heureuse, il n’y a pas de cliffhanger, pas d’indice, bref on est dans le flou total ! Je ne sais pas si c’est un bon ou un mauvais point mais ça ne motive pas vraiment de lire la suite.

En bref, un roman un peu éloigné de ce que j’ai pu lire de l’auteure, je me laisserai peut-être tentée par la suite puisque j’ai tout de même passé un bon moment avec cette lecture.

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